Juillet 2024 / Temps de lecture estimé : 1 minute(s)
En mai, le gouvernement a commencé une concertation en vue d’une future réforme du congé parental, prévue pour août 2025. Ce nouveau congé, appelé congé de naissance, a pour objectif principal de mieux rémunérer les parents, mais aussi d’encourager l’implication des pères.
Actuellement
Le congé parental en vigueur peut être pris par les salariés ayant au moins un an d’ancienneté dans leur entreprise, après la naissance ou l’adoption d’un enfant. L'employeur ne peut pas le refuser. La durée initiale du congé est de 1 an, renouvelable deux fois, soit jusqu’aux trois ans de l’enfant.
Deux options sont possibles : un congé total, durant lequel le contrat de travail est suspendu, et un congé partiel, durant lequel les parents peuvent continuer à travailler un minimum de 16 heures par semaine.
Le montant de l’allocation pour le congé parental est fixé à 448 euros par mois.
Après la (potentielle) réforme
Pour le gouvernement, le congé parental actuel présente un inconvénient majeur : il éloigne les femmes du marché du travail. Quant aux pères, seuls 0,8% d’entre eux ont pris un congé parental en 2021, contre 14% des mères. L'objectif est donc de proposer une solution plus égalitaire.
De fait, le projet de réforme propose un nouveau congé de naissance plus court mais mieux rémunéré, dans lequel chaque parent pourrait prendre 3 mois rémunérés à 50% du salaire (avec un plafond fixé à 1 900 € par mois).
Ce nouveau dispositif coexisterait avec l’actuel congé parental, pour offrir aux familles une certaine flexibilité.
Ce qu’il faut retenir
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